Prise de position concernant les mesures d’exception en santé mentale

Lors de l’assemblée générale annuelle de l’Association des groupes d’intervention en santé mentale du Québec (A.G.I.D.D.-S.M.Q.), les groupes membres, dont Plein Droit de Lanaudière, ont pris une position de principe concernant les mesures d’exception en santé mentale.

Voici le communiqué de presse de Plein Droit Lanaudière.

 




CONVERGENCE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES INÉGALITÉS SOCIALES

  COMMUNIQUÉ

 

CONVERGENCE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES INÉGALITÉS SOCIALES

REPENTIGNY – Le 25 avril 2019, Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière a tenu, en collaboration avec des étudiantes du CÉGEP de Terrebonne, une convergence entre les groupes environnementaux et communautaires sur la thématique de l’environnement et des inégalités sociales.                                                                                        

De nombreux organismes communautaires de tout le Québec s’unissent pour répondre à l’appel du mouvement mondial pour la planète. C’est sous le slogan La planète s’invite dans le communautaire que ces groupes se sont inscrits dans la démarche du groupe La planète s’invite au parlement et ont appuyé ses revendications en y ajoutant une dimension de justice sociale. Dans Lanaudière, le 25 avril 2019 le MÉPAL a tenu une convergence sur les thèmes de l’environnement et des inégalités sociales au Centre à Nous. Cette convergence avait pour but de sensibiliser et de favoriser le réseautage entre les organismes communautaires  et les groupes environnementaux de la région.

Plusieurs organismes communautaires et groupes environnementaux lanaudois étaient sur place aujourd’hui afin de réseauter et de réfléchir aux pistes de solutions et d’actions possibles face à la crise climatique.

Alice-Anne Simard ,coordonnatrice de Eau secours, a débuté le panel en parlant de l’urgence climatique. En effet, les scientifiques du Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sont unanimes, il faut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius et il ne nous reste que quelques années pour agir. Pourtant, les actions des acteurs politiques sont inadaptées face à cette urgence climatique.

José Harnois de la TROVEP Montérégie quant à elle a abordé des liens entre la crise climatique et les inégalités sociales. La logique de croissance économique infinie du capitalisme sur une planète qui ne l’est pas et  sans aucune réelle redistribution des richesses nuit à la planète comme à toutes les populations qui y vivent. Là où le rôle des organismes communautaires sera important, c’est dans la mise en place des mesures de transitions face aux désastres écologiques. «En effet, il faudra s’assurer qu’elles soient instaurées dans une perspective de justice sociale, de respect des droits humains et l’amélioration des conditions de vie de tous et toutes. » à mentionné Jessica Lambert, agente de liaison et de mobilisation du MÉPAL.

Heureusement, il y a de plus en plus de secteurs qui se mobilisent afin de mettre de la pression sur les gouvernements. Les organismes communautaires sont de précieux alliés.  Louise Morand, présidente de L’Assomption en transition nous  a d’ailleurs partager le point de vue de Jean-Marc Gancille (2019) qui écrit : « Être un bon citoyen n’implique aucunement la docilité. Au contraire! L’inaction climatique, le défaut de protection des écosystèmes, le mépris des intérêts des animaux non humains justifient un devoir moral et politique de désobéissance et même de rébellion». Notamment, une grande manifestation se tiendra à Montréal le 27 avril prochain. De plus, les organismes communautaires sont invités à participer aux mouvements La planète en grève (Eartstrike) qui aura lieu le 27 septembre prochain.

 

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Pour information :

Jessica Lambert Massicotte, Agente de liaison et de mobilisation

Comm.mepal@gmail.com – Téléphone 450-752-4700

Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/581791498991881/permalink/591844171319947/

À titre indicatif :

Le MÉPAL est un regroupement de 24 groupes communautaires partageant des pratiques d’éducation populaire autonome, un engagement pour la défense collective des droits humains, la dignité des personnes et pour la justice sociale. Pour en savoir plus, consultez notre site web www.mepal.net  ou notre page Facebook au www.facebook.com/MEPAL.Faites.partie.du.Changement.

 




Convergence Lanaudoise sur l’environnement et les inégalités sociales

Date : 25 avril 2019
Lieu : Centre à nous, salle Jacques Parent, 50 rue Thouin, Repentigny

Les premières personnes touchées par la crise climatique sont les personnes qui vivent les inégalités sociales. Les conséquences des catastrophes environnementales risquent de faire reculer les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté, des ainées, des femmes, des accidenté.es du travail et des personnes vivant avec un handicap physique, une déficience intellectuelle ou une problématique en santé mentale.

Lors de cette convergence lanaudoise, nous souhaitons réunir des organismes environnementaux ainsi que des organismes communautaires qui travaillent pour la justice sociale. Le but est d’explorer les liens entre ces problématiques, réseauter et réfléchir ensemble sur des pistes de solution et d’action. Vous trouverez l’horaire de l’événement ci-dessous.

Présentement, il y a de grosses mobilisations sociales au Québec et dans le monde entier qui revendique la justice climatique et demandent aux gouvernements d’agir. La planète s’invite au communautaire est une initiative du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec qui s’inscrit dans la démarche du groupe La planète s’invite au parlement. L’événement que nous vous proposons s’inscrit donc, dans une démarche nationale.

Lorsque nous nous rassemblons, notre impact est plus important. De plus, la mobilisation autour de la crise climatique nous mène vers une société juste et solidaire. Ainsi, nous serions heureuses de partager ces moments forts avec vous.

Nous vous remercions de bien vouloir nous confirmer votre présence avant le 11 avril 2019.
https://web.dooliz.com/mepalconvergence

Solidairement,
Le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière

Et les étudiantes en techniques travail social au Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne

Horaire:

13h30 – Accueil

14h00- 15h30 – Panel et plénière sur l’environnement et les inégalités sociales
L’événement débutera par un panel qui vous permettra d’entendre les réflexions d’acteurs et d’actrices du milieu communautaire et environnemental.

Le panel permettra de réfléchir à ces trois questions :
1. Pourquoi les organismes communautaires s’intéressent à la crise climatique ?
2. Quel est le lien entre la crise climatique et les inégalités sociales ?
3. Comment les organismes communautaires peuvent s’impliquer dans la lutte contre les changements climatiques ?

15h30 – 16h00 – Période de réseautage
Le panel sera suivi d’une période réseautage qui vous permettra d’échanger avec différents groupes communautaires et environnementaux de la région. Apportez vos cartes professionnelles, dépliants et affiches de vos organismes.

16h00 – Spectacle d’humour du journal L’esprit libre ***Spécial environnement***
Pour terminer la journée, l’équipe d’humoriste de L’esprit libre nous présentera leur spectacle d’humour Spéciale environnement. Les humoristes : Colin Boudrais, François Tousignant et Dhanaé Audet-Beaulieu.

17h00 – Fermeture des portes.

Note : Vous avez besoin d’un transport? Nous pouvons organiser un autobus qui part de Joliette ou faciliter le covoiturage entre les groupes des mêmes MRC. Faites-nous part de vos besoins…

 

Matériels de mobilisation :

Affiche

-Flyers recto et verso

Invitation PDF

Bandeau Facebook de l’événement

Bandeau de la campagne La planète s’invite au communautaire




Convergence Lanaudoise sur l’environnement et les inégalités sociales

Le Mouvement d’Éducation Populaire et d’Action Communautaire du Québec s’inscrira ce printemps dans le mouvement La planète s’invite au parlement qui revendique la justice climatique. Depuis le lancement de cette initiative, plusieurs groupes affiliés ont vue le jour : La planète s’invite à l’écoleLa planète s’invite à l’universitéLa planète s’invite à la garderie et maintenant le MÉPACQ lance un appel à ses tables régionales sous le slogan La planète s’invite au communautaire. Ce regroupement national à invité les tables régional comme le Mouvement d’Éducation Populaire autonome de Lanaudière à organiser des activités ou des actions dans le cadre de la semaine de la terre. Nous travaillons donc présentement , avec un groupe d’étudiantes du cégep de Terrebonne, sur l’organisation d’un événement de convergence entre les groupes qui travail pour la justice sociale et les groupes environnementaux de la région de Lanaudière. 

 

Pourquoi s’intéresser à la crise climatique ?

Depuis des dizaines d’années, la population mondiale constate, par le biais d’analyses scientifiques, l’augmentation de la température moyenne du globe. Cette augmentation entraîne un bouleversement climatique qui menace notre civilisation et aussi toutes les formes de vies. Malheureusement, les premières personnes touchées par cette situation sont les personnes qui vivent les inégalités sociales. Les conséquences des catastrophes environnementales risquent de faire reculer les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté, des aînées, des femmes, des accidenté.es du travail et des personnes vivant avec un handicap physique, une déficience intellectuelle ou une problématique en santé mentale.

chaleurs accablantes de l’été dernierqui ont aggravé la situation de santé de beaucoup de personnes, considérant que ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’avoir accès à un espace climatisé. Un autre exemple est celui de la tornade dévastatrice qui a eu lieu en septembre dernier en Outaouais et qui a touché plusieurs logements sociaux. Présentement, il y a de grosses mobilisations sociales au Québec comme dans le monde entier qui revendique la justice climatique. Considérant les actions inadaptées des acteurs politiques, face à la crise climatique qui se développe dangereusement, nous pensons que les organismes communautaires qui travaillent pour la justice sociale devraient s’allier aux groupes environnementaux afin de faire des pressions sur le gouvernement. Dans cette optique, le Mouvement éducation populaire autonome de Lanaudière ainsi que des étudiantes du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne souhaitent vous inviter à une convergence sur le thème de la crise climatique et des inégalités sociales.

Nous souhaitons réunir des organismes environnementaux ainsi que des organismes communautaires qui travaillent pour la justice sociale. Le but est d’explorer les liens entre ces problématiques, réseauter et réfléchir ensemble sur des pistes de solutions et d’actions. Approfondir collectivement ces liens contribuera à contrer le recul des conditions de vie des personnes qui vivent les inégalités sociales et assurer une justice climatique. Ainsi, la mobilisation autour de la crise climatique garantira une société juste et solidaire. 

à répondre à ce sondage, dans le but de rendre cette convergence agréable.

Au plaisir de vous y voir!

Les étudiantes en technique de travail social du cégep de Terrebonne

Ghizlane Boukhabza,Bianca Farinaccio,Léanne Lalumière,Bruna Lourenço Dos Santos et Daniela Rodriguez

Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière

Jessica Lambert Massicotte – Agente de liaison et de mobilisation

144, rue Saint-Joseph, 2e étage, Joliette (Québec) J6E 5C4

Tél. : (450) 752-4700 / Téléc. : (450) 760-3586

Courriel : comm.mepal@gmail.com

www.mepal.net

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Les groupes sociaux de Lanaudière réclament un budget pour la justice sociale

Diffusion immédiate – Communiqué de presse

Les groupes sociaux de Lanaudière réclament un budget pour la justice sociale

L’Assomption, 20 février 2019 –  À l’occasion de la Journée Mondiale pour la Justice Sociale, des organismes communautaires et des syndicats lanaudois s’unissent pour réclamer un meilleur financement de nos services publics, de nos programmes sociaux et de nos organismes communautaires autonomes. Ils souhaitent ainsi que soient améliorer la qualité des services et l’accessibilité aux institutions, aux organismes et aux programmes sociaux qui composent notre filet social affaibli par des années d’austérité. Les organisations sociales craignent aussi que le gouvernement se prive de revenus en diminuant les contributions fiscales des plus riches et des entreprises ce qui mettrait en péril le refinancement du filet social. Ainsi, plusieurs acteurs sociaux du milieux syndical et communautaire la région se sont mobilisés pour demander au nouveau gouvernement d’utiliser les 4.5 milliards de surplus budgétaires dégagés par les dernières années d’austérité pour soutenir l’avancement de la justice et l’équité sociale. À l’appel de la Coalition Main Rouge et de la Campagne Engagez-vous pour le communautaire des mobilisations et des actions de visibilité similaires auront lieu dans toutes les régions du Québec aujourd’hui.

Kathleen Grenon, vice-présidente du Conseil central de Lanaudière-CSN souligne que « les nombreuses coupes ont mis à mal la grande majorité des services sociaux au Québec. La proximité et l’accessibilité s’en trouvent grandement affectées et nous sommes à même de constater que ce sont les gens les plus vulnérables de notre société qui en subissent les contrecoups. C’est sans compter les conditions de travail de plus en plus difficiles avec lesquelles doivent composer les travailleuses et travailleurs qui portent à bout de bras les organismes communautaires et les institutions de santé et d’éducation. » Sandra Morneau du Centre au cœur des femmes de St-Jean-de-Matha renchérit : « Les femmes sont les premières affectées par une modification du filet social que ce soit dû aux conséquences dans leur milieu de travail ou aux embuches dans l’accès aux services et aux programmes sociaux.  Ce sont majoritairement les femmes qui deviennent aidantes naturelles pour offrir à leurs proches les soins qui ne sont pas offerts par le système. Les femmes sont plus pauvres, plus fragilisées par des troubles de santé mentale et certaines vivent de l’itinérance invisible. La lourdeur de la situation se fait sentir chez les travailleuses communautaires qui vivent elles-mêmes la détresse psychologique. »

Pour sa part le MÉPAL rappelle l’importance de mettre en place des mesures fiscales favorisant la redistribution des richesses ainsi que d’améliorer l’accès et les conditions de plusieurs programmes sociaux afin de réduire les inégalités sociales. Entre autres mesures, Sarah Girard, coordonnatrice du MÉPAL mentionne la lutte aux paradis fiscaux, le rehaussement de l’ensemble des revenus de base (bonification de l’aide sociale pour les personnes sans contrainte à l’emploi, établissement du salaire minimum selon l’indice du salaire viable), et le financement des organismes communautaires autonomes qui œuvrent au premier plan à combattre la pauvreté au quotidien comme des mesures nécessaires pour réduire les inégalités. Hugo Valiquette, coordonnateur de la TROCL rappelle que le milieu communautaire autonome revendique depuis déjà plusieurs années un rehaussement de son financement à hauteur de 475 M$ ainsi que l’indexation permanente du financement pour tous les secteurs d’intervention. Investir dans le communautaire, c’est socialement rentable. C’est aussi une mesure économique porteuse, car à chaque fois que le gouvernement investi dans le communautaire, les retombées sont partout, ici dans la région et dans toutes les communautés du Québec.

L’Association des Travailleuses et Travailleurs Accidentés du Matawin de son côté, mentionne que le déni de droit mène directement à l’indigence et c’est un phénomène qui se systématise, tellement l’accès aux Tribunaux Administratifs est rétrécie par des directives internes; plusieurs de nos lois à caractère social (ex : assurance-emploi, maladies/accidents liés au travail, aide sociale), sont dénaturées bureaucratiquement, ce qui empêche les simples citoyens de faire valoir et faire respecter leurs droits légitimes; ils deviennent privés des moyens financiers qui leurs auraient servis pour se sortir d’un mauvais pas. Le déni de droits va à l’encontre de la démocratie puisque, certes ces lois ont été votées en Assemblée Nationale, mais leur application est modifiée à l’interne suite aux pressions de lobbyistes. L’accès à la justice sociale est aussi un enjeu de taille.

Les services publics ont aussi de criants besoins d’investissement et d’une réorganisation concrète et humaine.   En ce sens, il est primordial de réinvestir dans le secteur de l’éducation publique, secteur qui tend à réduire les inégalités économiques et sociales. « Pour nous, l’éducation doit être une réelle priorité. Ainsi, cela doit notamment se traduire par un réinvestissement afin d’obtenir des compositions de classes plus équilibrées ainsi que des services suffisants pour favoriser la réussite des élèves et, par le fait même, permettre le déploiement de l’expertise enseignante.  Pour donner de l’air au système, il faut aller au-delà du discours cosmétique sur les structures et considérer les solutions que les enseignantes et enseignants ont à offrir. », affirme François Breault, président du Syndicat de l’enseignement de Lanaudière. Pour Richard Belhumeur, représentant national de l’APTS, il faut également réduire la place indue qu’occupent les médecins dans le système afin d’instaurer une approche multidisciplinaire où tous et toutes agiront en complémentarité et donneront des services selon leur propre champ de compétence. Nos concitoyen.ne.s ne s’en porteront que mieux. » Ce dernier considère qu’il importe d’éviter la tentation d’utiliser la marge de manœuvre dégagée par les surplus accumulés pour baisser les impôts au détriment des services.

Au cours des dernières semaines, les organismes communautaires et les syndicats de la région ont été invités à récolter la parole de leurs membres afin de transmettre aujourd’hui au premier ministre, aussi député de l’Assomption, l’importance du filet social pour eux et elles. Les citoyens et citoyennes ont toujours la possibilité de le faire via les sites jaimelecommunautaire.org et sauvonslefiletsocial.org. Nous espérons qu’une telle démarche puisse rappeler au gouvernement l’importance de mettre la justice sociale au cœur de son prochain budget afin de contrer le recul des conditions de vie des femmes, des personnes en situation de pauvreté, des accidenté.es du travail, des personnes vivant avec un handicap physique, une déficience intellectuelle ou une problématique en santé mentale. De plus, nous espérons qu’un réinvestissement puisse diminuer la détresse au travail dans les milieux de l’éducation, de la santé et de l’action communautaire autonome.

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Pour information :

 

Sarah Girard, MÉPAL, 450-752-4700/
514-449-0088

Hugo Valiquette, TROCL, 450-839-6085/
514-802-4846

Kathleen Grenon, Vice-présidente Conseil Central de Lanaudière-CSN, 450-751-4466

 

À propos

La Coalition Main Rouge et la campagne Engagez-vous pour le communautaire rassemblent plus d’une centaine de regroupements régionaux et provinciaux (communautaires, syndicats et étudiants), rejoignant à leur tour des milliers de groupes divers partout au Québec, œuvrant dans des secteurs divers : centres de femmes, personnes âgées, aide aux familles, groupes de consultation budgétaire et de défense des droits dans le domaine de la consommation, du logement, de l’éducation populaire, en santé et services sociaux, enseignement, travailleurs et travailleuses des secteurs publics et privés, etc.

ATTAM

L’Association des travailleurs et travailleuses accidentés du Matawin regroupe une trentaine de membres. Organisme communautaire de défense collective des droits des travailleurs accidentés non-syndiqués de la population en général venant directement en aide aux victimes par le biais d’un réseau d’entraide, de support psychosocial et de soutien technique.

CENTRE AU CŒUR DES FEMMES

Le Centre compte actuellement 324 membres provenant principalement de la Matawinie. Notre mission consiste à améliorer les conditions de vie des femmes, informer et sensibiliser les femmes sur les questions qui les concernent, accompagner les femmes dans leurs démarches d’autonomie et bâtir un espace d’égalité et de solidarité. Voici le lien pour en savoir d’avantage :  https://www.facebook.com/Centre-Au-Cœur-des-Femmes-1057651224246345/

MÉPAL

Le MÉPAL est un regroupement de 26 groupes communautaires partageant des pratiques d’éducation populaire autonome, un engagement pour la défense collective des droits humains, la dignité des personnes et pour la justice sociale. Pour en savoir plus, consultez notre site web www.mepal.net ou notre page Facebook au www.facebook.com/MEPAL.Faites.partie.du.Changement. Les groupes membres du MÉPAL participants à l’organisation : Groupe d’entraide en toute amitié, Association des travailleurs et travailleuses accidentéEs du Matawin, Action dignité Lanaudière, Centre au cœur des Femmes, Maison populaire de Joliette,

TROCL

La TROCL regroupe 185 organismes communautaires autonomes de la région. Tous ont un objectif commun, celui d’améliorer la qualité de vie des Lanaudoises et Lanaudois. Consultez notre site web au http://www.trocl.orgou sur Facebook au www.Facebook.com/TROCL pour en savoir plus. Les OCA ont été créés par la population pour répondre aux besoins exprimés par celle-ci. De par leur fonctionnement démocratique, leur enracinement dans leur communauté et leurs approches humaines et globales, ils sont un élément clé du maintien du tissu social et participent au mieux-être de la collectivité.

 

LE SYNDICAT DE L’ENSEIGNEMENT DU LANAUDIÈRE (SEL)

Le SEL représente environ 2 200 enseignantes et enseignants de tous les secteurs à l’emploi de la Commission scolaire des Samares. Il est affilié à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

LE CONSEIL CENTRAL DE LANAUDIÈRE-CSN

Le Conseil central de Lanaudière-CSN représente près de 13 000 travailleuses et travailleurs répartis dans plus de 81 syndicats sur son territoire.

L’ALLIANCE DU PERSONNEL PROFESSIONNEL ET TECHNIQUE DU RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX

L’APTS représente quelque 55 000 membres à travers le Québec, qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau. Dans Lanaudière, l’APTS regroupe 2300 membres.




Budget 2019 : des promesses réalisées sur le dos de compressions ?

 

Joliette, 6 février 2019 – Le 29 janvier dernier, on apprenait les intentions du gouvernement d’effectuer des compressions dans l’ensemble des ministères afin de financer ses promesses électorales. En effet, avant les fêtes, les ministres ont reçu le mot d’ordre de ne pas compter sur les surplus budgétaires. Ceux-ci doivent plutôt se « dégager une marge de manœuvre à l’intérieur même leurs ministères ». À la vue de cette nouvelle, le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) et la Table régionale des organismes communautaires de Lanaudière (TROCL) souhaitent réagir contre un retour des politiques d’austérité et de leurs effets pervers sur la qualité de vie des Lanaudoises et des Lanaudois.

La Coalition Avenir Québec qui forme actuellement le gouvernement a fait campagne sous le thème du changement. Toutefois, dans les dernières semaines on découvre plutôt une continuité en ce qui a trait à la gestion de l’État : on entend encore parler de compressions budgétaires, du retour du Plan Nord, d’une hausse du salaire minimum insuffisante, de coupures de postes dans la fonction publique, de baisse des revenus de l’État par des baisses d’impôts et de taxes scolaires qui profiteront essentiellement aux plus fortunés de notre société. Sarah Girard, coordonnatrice du MÉPAL se questionne : « Comment le gouvernement peut-il améliorer la qualité et l’accessibilité des services déjà malmenés par les compressions des dernières années en coupant davantage ? Nous l’avons vu avec le dernier gouvernement, la population finie toujours par subir le contrecoup des coupes dans les services publics et les programmes sociaux. »

Les organismes communautaires autonomes, bien qu’ils aient eu accès à un petit rehaussement de leur financement à la mission dans les dernières années, ressentent encore l’impact de l’austérité. Les services publics ayant été fortement malmenés ont amené une hausse des demandes dans les organismes. Déjà sous-financés, ils peinent à répondre à tous les besoins.

Hugo Valiquette, coordonnateur de la TROCL : « les citoyennes et les citoyens ont voté pour un changement de la part du nouveau gouvernement. Les espoirs ressentis le 1er octobre dernier doivent faire place à des actions concrètes pour le mieux-être de la population. Le Québec a les moyens de ses ambitions. Nous souhaitons un gouvernement à l’écoute de sa population et qu’il réalise ce que les autres gouvernements n’ont pas eu l’audace de faire. Les finances publiques sont en ordre, grâce aux compressions subies par la population. Il serait temps de réinvestir massivement dans les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome. »

Le 20 février prochain, pour la Journée mondiale de la justice sociale, le MÉPAL et la TROCL appelle la population à manifester l’importance du filet social et de la justice sociale dans la société québécoise ainsi qu’à témoigner en ligne en faveur des organismes au jaimelecommunautaire.org.  Un rassemblement aura lieu de 12h à 13h, au bureau de M. Legault à l’Assomption afin de remettre au Premier ministre la parole des Lanaudois et Lanaudoises. À l’appel de la Campagne Engagez-vous pour le communautaire et de la Coalition Main rouge, revendiquons une meilleure redistribution des richesses pour une société plus juste où les droits humains et la dignité des personnes seront respectés. Pour en savoir plus sur les actions qui peuvent être posées rendez-vous sur les sites http://engagezvousaca.org et nonauxhausses.org .

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À propos du MÉPAL

Le MÉPAL est un regroupement de 26 groupes communautaires partageant des pratiques d’éducation populaire autonome, un engagement pour la défense collective des droits humains, la dignité des personnes et pour la justice sociale. Pour en savoir plus, consultez notre site web www.mepal.net ou notre page Facebook au www.facebook.com/MEPAL.Faites.partie.du.Changement .

 

À propos de la TROCL

La TROCL regroupe 185 organismes communautaires autonomes de la région. Tous ont un objectif commun, celui d’améliorer la qualité de vie des Lanaudoises et Lanaudois. Consultez notre site web au www.trocl.org ou sur Facebook au www.Facebook.com/TROCL pour en savoir plus. Les OCA ont été créés par la population pour répondre aux besoins exprimés par celle-ci. De par leur fonctionnement démocratique, leur enracinement dans leur communauté et leurs approches humaines et globales, ils sont un élément clé du maintien du tissu social et participent au mieux-être de la collectivité.

 




Porteurs de paroles – Journée mondiale de la justice sociale

Journée mondiale de la justice sociale dans Lanaudière

Date: 20 février 2019                                                                                                                                                                                                                                    Lieu: 831 Boulevard de l’Ange-Gardien N,  L’Assomption, QC  (Bureau de M.Legault)                                                                                                         Heure: 12h00

Le Mouvement Éducation Populaire Autonome de Lanaudière propose de faire des porteurs de paroles dans les différents organismes communautaires autonomes de la région afin de faire savoir au gouvernement quelles sont les conséquences de l’austérité dans nos communautés et lui démontrer l’importance du filet social. 

Les porteurs de paroles seront remis au bureau de M. Legault le 20 février afin de lui faire part des enjeux qui nous touchent avant l’annonce du budget 2019. Ainsi, nous lui laissons la chance de prendre des moyens pour améliorer le filet social pour l’année à venir.

Ce 20 février, parlons de nos réalités au gouvernement et exigeons qu’il prenne les moyens pour améliorer les conditions de vie de nos communautés.

Voici un outils pour réaliser les porteurs de parole dans votre milieu: Outil-porteurs-de-paroles

Notez qu’un transport en autobus pourra être organisé.  Vous n’avez qu’à communiquer avec le MÉPAL : 450-752-4700

Un appel lancé par la Coalition main rouge et la campagne Engagez-vous

 

 

Nous avons eu droit ces dernières années à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs. Les dommages sont considérables et rien n’indique que les politiques qui seront mises en œuvre par le nouveau gouvernement amélioreront les choses.

Après deux années d’austérité, le gouvernement québécois a cumulé d’importants surplus. Ces surplus ont été réalisés au prix de l’affaiblissement de notre filet social. Avec les surplus de 4,5 milliards $ et des mesures fiscales plus progressistes, nous avons les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer plus adéquatement les programmes sociaux et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome.

Un filet social fort : c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible et que les droits humains et la dignité des personnes soient respectés! C’est une question de CHOIX politiques.

Le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, la Coalition Main rouge, en collaboration avec la campagne Engagez-vous pour le communautaire, lance un appel à des actions régionales unitaires pour un réinvestissement dans:

🎯les services publics

🎯les programmes sociaux

🎯L’action communautaire autonome

 

Matériels de mobilisation:

#sauvonsnotrefiletsocial

 

 

 




Moi aussi j’ai le droit au gros lot !

19 décembre 2018, Joliette – Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière, Action DIGNITÉ Lanaudière et le Mouvement Personne D’abord de Joliette ont tenu un café-rencontre sur la thématique de la pauvreté et de l’exclusion sociale.

Le 18 décembre dernier, trois organismes ont animé une activité d’éducation populaire sur le thème de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Cette activité s’inspirait de la campagne de sensibilisation de cartes de Noël du Collectif pour un Québec sans pauvreté. En cette période des guignolées qui se multiplient, les trois organismes souhaitent rappeler que « ce n’est pas la charité momentanée qui peut mettre fin à la pauvreté, mais de réelles mesures d’augmentation des revenus de bases pour tous et toutes » selon Sarah Girard, coordonnatrice du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière.  

Cette campagne dénonce, entre autres, qu’une personne sur dix au Québec n’a pas un revenu suffisant pour subvenir à tous leurs besoins de base.Le Collectif pour un Québec sans pauvreté a parodié les loteries les plus populaires afin de sensibiliser la population à la pauvreté et l’exclusion sociale. On peut lire, entre autres sur la carte « Lotto pauvre-o-max » qu’au Québec, « 800 000 personnes ne couvrent pas tous leurs besoins de base».

Les cartes rappellent aussi la dimension politique de la pauvreté et l’exclusion sociale et mentionnent que «ce n’est pas de chance que le Québec a besoin pour éliminer la pauvreté, mais de volonté politique.»En effet, d’autres cartes parodient la célèbre« lotto 6/49 » qui devient « lotto 648 ». Celles-ci racontent l’histoire de deux personnes prestataires de l’aide sociale qui n’ont droit qu’à une prestation de base de 648 $ par mois.La carte « mini vie » fait aussi le portrait d’une jeune femme qui n’arrive pas à combler ses besoins de bases malgré son emploi au salaire minimum.

Lors de l’activité du 18 décembre, les participant(e)s ont tenté de faire un budget couvrant les besoins de bases déterminés par Action Dignité Lanaudière. Ces budgets correspondaient aux revenus d’une personne travaillant au salaire minimum ou encore au montant que reçoivent les prestataires de l’aide sociale. Des montants que les trois organismes estiment insuffisants.

Les participant(e)s ont constaté que même en travaillant au salaire minimum, ils ne sont pas à l’abri de la précarité puisque pendant l’activité ils devaient couper dans plusieurs besoins de bases afin d’arriver. Ils et elles ont aussi mentionné que le montant reçu par les gens qui ont recours à l’aide sociale est beaucoup trop maigre puisque le montant alloué au coût des loyers est souvent entre 40% et 80% du l’argent reçu chaque mois, ce qui ne laisse que très peu pour subvenir à tous les autres besoins de bases ! Peu de personnes connaissent réellement le montant que reçoivent les personnes prestataires de l’aide sociale. Lors de l’activité, les participants ont aussi été amenés à déconstruire certains préjugés qui sont ancrés dans nos imaginaires concernant les personnes en situation de pauvreté. Afin de sensibiliser nos élu(e)s à la situation, quelques participant(e)s en ont profité pour envoyer une carte à nos députés ou au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Pour aller plus loin :http://www.pauvrete.qc.ca/cartes-noel-2018/




Communiqué de presse – élections : Les droits ça se défend collectivement !

 

10 septembre 2018

Objet : Les droits ça se défend collectivement !

La citoyenneté pleine et entière est caractérisée par un juste accès aux ressources, aux loisirs, à la culture et aux droits. Toutefois, cette citoyenneté est trop souvent limitée par une mauvaise redistribution des richesses, un accès difficile aux systèmes de justice, de santé ou d’éducation ainsi qu’aux programmes sociaux. Les attaques néolibérales comme les mesures d’austérité (coupes, compressions et hausses de tarifs) ainsi que la privatisation de l’État imposées depuis plusieurs années ont engendrés l’effritement du filet social, c’est-à-dire de nos acquis sociaux et de nos droits sociaux, une hausse de l’exclusion sociale et une baisse de participation démocratique.

Des mesures antisociales qui diminuent la participation sociales

En effet, des mesures antisociales, contraignantes et complexes à saisir tels que le projet de loi 173 sur le revenu de base pour les personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi et le programme Objectif emploi pour les nouveaux demandeurs à l’aide sociale, les hausses de tarifs hydro-électrique, la multiplication des frais champignons en santé et en éducation, la réduction des services de proximité et de soutien à domicile, le difficile maintien du transport collectif en région rurale, dépossèdent les personnes défavorisées de leur capacité d’agir, voire de leur dignité.

Cela a pour effet de réduire la participation sociale des personnes marginalisées, qu’elles soient en situation de pauvreté, vivant avec une déficience intellectuelle, un problème de santé mentale ou pour les personnes racisées, les personnes LGBT, les personnes accidentées du travail, les aînéEs et les femmes.  Pour ces personnes, il est difficile d’accéder à de l’information juste, compréhensible et nécessaire afin d’assurer la défense de leurs droits ou pour se prévaloir de programmes existants. D’autant plus que la réduction du personnel dans les services publics et parapublics fragilise le soutien disponible pour les citoyens et citoyennes.

Des organismes d’éducation populaire autonome et de défense des droits en manque de moyens

De leur côté, les organismes d’éducation populaire autonome et de défense des droits, qui ont pour objectif de favoriser la transformation sociale et la démocratie en vue d’une plus grande justice sociale, peinent à répondre aux demandes de soutien individuel qui leur sont adressés et n’ont que très peu de ressources pour accomplir leur mission première : l’éducation populaire aux droits sociaux et la mobilisation des citoyenNEs ayant peu de pouvoir sur leur vie.

En ce sens, nous croyons que l’éducation populaire autonome et la défense collective des droits doivent être reconnues et financées à la mission globale en tant que vecteurs fondamentaux d’éducation des adultes, de démocratie et de transformation de la société en vue d’une plus grande justice sociale. Pour la défense collective des droits, nous souhaitons un rehaussement du financement à la mission globale de près de 40 millions, alors que du côté de l’éducation populaire autonome, il serait de mise que le ministère de l’éducation reprenne ses responsabilités.

En tant que société, nous avons les moyens d’assurer une meilleure justice sociale et un meilleur soutien aux organismes qui font vivre la démocratie. Les solutions fiscales existent, il s’agit d’un choix politique !

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Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière est un regroupement d’organismes lanaudois voué à la promotion et au développement des pratiques d’éducation populaire autonome et à la défense des droits sociaux dans la région.

 

Pour renseignement : Sarah Girard, coordonnatrice, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière, 450-752-4700 /514-449-0088

 

Pour voir l’article de la revue au sujet de cette conférence de presse : http://www.larevue.qc.ca/politique_organismes-communautaires-ne-veulent-pas-etre-en-reste-n48445.php

 

 




La conjoncture selon les membres du MÉPAL

Réunis en assemblée générale d’information et de consultation, les groupes membres du MÉPAL ont fait le portrait de la conjoncture politique et sociale actuelle.

Effritement du filet social et exclusion sociale

Effritement du filet social

Dans un premier temps, les membres ont fait le constat

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Source : Coalition Main Rouge

d’attaques et de reculs des acquis sociaux, des droits sociaux ainsi que de la démocratie.La privatisation de l’État et l’austérité imposée depuis tant d’années sont les principales causes identifiées. Le sous-financement des organismes communautaires est une conséquence de ces pratiques d’austérité. De plus, des mesures gouvernementales comme le projet de loi 173 (Revenu de base pour les personnes avec contraintes sévères à l’emploi) et le Programme Objectif Emploi sont les plus récentes attaques.

Des mesures comme celles-là contribuent à l’effritement du filet social, à l’exclusion et la baisse de participation démocratique. En outre, la complexité de plusieurs mesures rendent difficile l’accès au soutien gouvernemental.

Exclusion sociale

Source : Wikipédia

Des mesures antisociales comme le projet de loi 173 et le Programme Objectif Emploi sont des mesures qui augmentent le contrôle gouvernemental des personnes en situation de pauvreté. Ce contexte de répression menace les droits sociaux et réduit la participation sociale des personnes touchées à tous les niveaux (loisir et culture, politique, économique). Par exemple, il est beaucoup plus difficile d’impliquer les femmes dans la sphère citoyenne avec le contrôle gouvernemental. Les membres du MÉPAL considèrent qu’il s’agit de maltraitance envers les personnes vulnérables de la part du gouvernement.

Les membres remarquent que plusieurs groupes sont toujours exclus au sein de notre société. Les espaces publics, et nos milieux de vie ne sont pas adaptés à toutes et tous. C’est le cas de personnes avec une déficience intellectuelle et les personnes en situation de pauvreté.

De plus les préjugés contre les personnes en situation de pauvreté, les personnes âgées, les personnes ayant un problème de santé mentale ou judiciarisée renforce la dynamique d’exclusion sociale. En ce sens, les membres croient qu’il faut travailler à combattre les préjugés et transformer nos espaces pour qu’ils soient davantage inclusif et accessible à tous et à toutes. À ce titre, la désinformation est aussi identifiée comme cause des reculs démocratiques, de l’effritement du filet social et de la persistance des préjugés.

 

Pauvreté et difficile accès aux ressources

La citoyenneté pleine et entière est caractérisée par un juste accès aux ressources, aux loisirs, à la culture et aux droits. Pour les personnes en situation de pauvreté cet accès est souvent limité par le système et par une mauvaise redistribution des richesses.

La capacité d’une personne à combler ses besoins de base est un élément fondamental pour assurer son autonomie. Ainsi, le revenu, le logement et le transport sont des enjeux importants aux yeux des membres du regroupement.

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Source : ADT Quart Monde

Revenu

Plusieurs personnes, qu’elles travaillent ou non, n’ont pas accès à un revenu viable. En ce sens, le revenu de base à l’aide social est insuffisant et devrait être élevé au minimum à 968 $ par mois. De même, le salaire minimum actuel devrait être élevé à un minimum de 15$/h. Dans les deux, les décideurs devraient privilégier un calcul fondé sur un indice de revenu viable afin de déterminer d’année en année les hausses nécessaires.

Transport

Parmi les freins à la participation sociale, les membres souligne que l’enjeu du transport est fondamental dans la région. Plusieurs endroits de la région n’ont pas accès à un service de transport en commun adéquat. Ceci contribue à l’isolement, surtout dans le Nord de Lanaudière. Lorsque le service est présent, il est parfois trop cher pour que des personnes sur l’aide sociale puissent en bénéficier librement.

Logement

Source : Popir comité Logement

La capacité à se loger adéquatement et à un coût décent est mise à mal par le manque de logement sociaux. Alors que les spécialistes recommandent qu’on dépense moins de 25 % de nos revenus en loyer,  les personnes à l’aide sociale et les travailleurs/travailleuses pauvres doivent en débourser beaucoup plus.

Par ailleurs, lorsqu’on réussi à trouver un logement abordable, il n’est pas garanti que celui-ci soit salubre.

Finalement, avec la légalisation du cannabis, le gouvernement du Québec compte instaurer des mesures permettant aux propriétaires d’interdire la consommation dans le logement ou dans les aires extérieures commune. Encore une fois, plusieurs locataires marginaliséEs risquent de vivre des situations d’expulsion. Cela contrevient au droit à la sécurité du logement. Il s’agit d’une nouvelle inégalité de classe. En effet, ces mesures vont pénaliser les personnes pauvres, car ceux et celles qui ont les moyens d’être propriétaire ne vivront pas d’insécurité quant au logement s’ils ou elles consomment.

Difficile accès au système judiciaire

Résultats de recherche d'images pour « discrimination sociale »Parmi les barrières à la participation citoyenne, au respect des droits sociaux et à la dignité des personnes, il y a celle de la complexité du système judiciaire. Entre autres, les membres considèrent qu’il est difficile pour les personnes ayant un problème de santé mentale d’avoir accès à l’information juste et nécessaire pour assurer la défense de leurs droits.

De plus, le secteur de la défense collective des droits est l’un des enfants pauvres du milieu communautaire. Ainsi, les organismes en défense des droits peinent à répondre au besoin individuels et n’ont que très peu de ressource pour accomplir leur mission première : l’éducation populaire au droits sociaux et la mobilisation des citoyenNes touchées par le déni de leur droits.

Les organismes d’éducation populaire autonome et la mobilisation sociale

Les organismes

Malheureusement, dans le contexte actuel, tout comme leurs membres, les organismes sont touchés par la pauvreté et se trouvent souvent en état de survie. Les coupes dans les services publics et les programmes sociaux contribuent à augmenter les besoins en services dans les groupes communautaires sous-financés. Ceux-ci ne parviennent pas à répondre à l’ensemble des demandes qui leur sont adressées et se voient souvent surchargés.

Construit à l’origine sur la base du don de soi, et du travail bénévole (toujours central), le milieu communautaire s’est professionnalisé et emploie maintenant plusieurs travailleuses et travailleurs. Cela dit, les conditions de travail y sont souvent déplorables. Le manque de ressources financières au sein des organismes empêche d’embaucher suffisamment d’employéEs ou simplement d’assurer la rétention du personnel qualifié.  Cette situation réduit la capacité d’agir des organismes. Afin de que les organismes puissent améliorer leur capacité d’agir, il est important de porter les revendications de rehaussement du financement du communautaire dans le cadre des élections provinciales.

 

Difficile mobilisation

Les membres remarquent aussi qu’il y a un creux de vague de mobilisation dans un contexte social marqué par l’individualisme.  « On ignore notre force » disent les membres.

Cette difficile mobilisation est aussi en lien avec un manque de connaissance non seulement sur les problèmes sociaux, mais aussi un manque de connaissance de l’éducation populaire autonome elle-même.

Selon les membres, afin de susciter une meilleure mobilisation, il faut s’attaquer aux problèmes vécus par les personnes en situation de pauvreté, dont l’accès au transport et à un revenu viable (salaire minimum et revenu de base viable). Finalement, il faut davantage encourager le principe du par et pour par la  promotion de l’ÉPA et de l’action collective.

Les candidatEs aux élections provinciales 2018 pourront-ils/elles répondre à ses préoccupations ?

*Le graphique sur l’exclusion provient de la page vecteur 5




Contre la mine à ciel ouvert Nouveau Monde Graphite

Le Mouvement d’éducation populaire autonome appui la résistance contre l’ouverture de la mine à ciel ouvert Nouveau Monde Graphite.

Lire le communiqué : Communiqué appui contre la mine de graphite (1)

 




Des sommes attendues, une répartition inéquitable

Joliette, 18 juin 2018 – Le comité des organismes en défense de droit de Lanaudière (CODDL) accueille favorablement les nouvelles sommes annoncées le 18 juin dernier aux groupes de défense collective des droits par le ministre de l’Emploi et de la solidarité sociale François Blais. De plus, nous saluons l’indexation du financement pour ce secteur du communautaire. Ceci n’avait pas eu lieu depuis plus de 10 ans. Ces sommes, étaient attendues depuis plusieurs mois déjà, si ce n’est plusieurs années !

 

Cela dit, le CODDL, tient à dénoncer la répartition inéquitable des sommes entre les organismes de défense collective des droits. En effet, le ministère a choisi d’aller à l’encontre des propositions du milieu communautaire et de répartir les sommes selon un taux fixe. Cela a pour effet d’avantager les organismes qui reçoivent déjà des sommes importantes tout en maintenant les organismes les moins bien financés dans la précarité. Ainsi, un organisme qui reçoit actuellement un financement de 30 000 $ se voit octroyé à peine plus de 3 000 $ supplémentaires. En contrepartie un organisme financé à hauteur de 100 000 $ recevra une augmentation de plus de 10 000 $. Cette situation cristallise les inégalités entre les groupes, comme le mentionne Amélie Pelland : «Action-Logement Lanaudière accueille favorablement cette annonce de rehaussement et d’indexation du financement. Toutefois, ce n’est pas parce qu’un groupe a un financement actuel à la mission globale moins élevé qu’il a moins de besoins. À Action-Logement Lanaudière nous aurions préféré une répartition fondée sur une analyse personnalisée des besoins des groupes plutôt que d’un taux fixe. »

 

Une telle répartition des sommes ne permet pas aux organismes moins financés de consolider leur mission, ni de la développer. De même que les sommes de 2.2M$ distribuées par le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales sont bien insuffisantes. Nous sommes bien loin du 40M$ nécessaire pour sortir les organismes de la précarité ou des exigences des fondations philanthropiques qui briment leur autonomie.  Finalement, Sarah Girard du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière rappelle que l’augmentation des coûts de fonctionnement dépasse souvent le 1% d’indexation promis. Ainsi, il y a toujours un manque à gagner à ce niveau.

 

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Le Comité des organismes en défense de droits de Lanaudière (CODDL) regroupe une quinzaine de groupes financés par le programme « Promotion des droits » du Secrétariat à l’action communautaire et aux initiatives sociales (SACAIS). Les organismes en défenses collective des droits travaillent jour après jours à faire reconnaître les droits humains aussi fondamentaux que le droit au logement, à la sécurité financière, à l’environnement, les droits des femmes, des victimes de lésions professionnelles des aînées, des minorités de genre, des familles des personnes en situation de handicap, de pauvreté, de migration.

Les organismes qui siègent au CODDL sont les suivants : Action dignité Lanaudière, Action populaire des Moulin, Action-Logement Lanaudière, Association québécoise de défense des droits des retraités de Brandon, Association des travailleurs et travailleuses accidentéEs du Matawin, Association des personne handicapées visuelles de Lanaudière, Groupe d’information et de défense des droits sociaux de Ste-Julienne, Table de concertation des groupe de femme de Lanaudière, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière.

 

Pour informations :Sarah Girard, coordonnatrice, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière. 450 752-4700 / 514-449-0088