La justice sociale face au projet minier Nouveau Monde Graphite

Parmi les bons coups du MÉPAL en 2019-2020, il y a eu le dépôt d’un mémoire auprès du BAPE dans le cadre de l’appui à la Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (La COPH).

Retour sur les événements

En février 2020, le MÉPAL a mobilisé ou appuyé des membres pour poser des questions et a rédigé un mémoire dans le cadre du BAPE pour le projet de mine de graphite de la Mine Nouveau Monde Graphite en Matawinie. Cette démarche faisait suite à une demande d’appuyer les démarches citoyennes de lutte contre le projet de mine en Haute-Matawinie. Une demande qui avait été formulée par l’Association des travailleurs et travailleuses accidentéEs du Matawin et adoptée en Assemblée générale d’information et de consultation en mai 2018.

Les personnes impliquées dans la démarche

Lucette Rondeau, Centre d’entraide et de dépannage de St-Zénon

Martine Fournier, Association des travailleurs et travailleurses accidentéEs du Matawin

Marilee Descôteaux, Association québécoise de défense des retraitéEs – Section Brandon

Louise Beaudry, Association québécoise de défense des retraitéEs – Section Brandon

Thérèse Jutras, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière

Jessica Lambert Massicotte, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière

Sarah Girard, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière

Quelques autres membres des secteurs femmes et défenses des travailleurs ont aussi contribué à l’effort.

La division du travail

Lors des différentes phases des audiences, les membres se sont activées pour développer et poser des questions par courriel ou en personne. Elles ont aussi consulté leurs membres afin de prendre le pouls quant aux préoccupations soulevées par le projet.

Jessica Lambert Massicotte a effectué une recherche documentaire afin de trouver des sources sur les impacts sociaux des projets miniers au Québec.

Sarah Girard a rédigé le mémoire qui a été présenté par Lucette Rondeau lors des audiences du BAPE.

 

Le rôle du MÉPAL

Le MÉPAL avait pour mandat d’appuyer la mobilisation du Coalition opposée au Projet de mine en Haute-Matawinie, en diffusant de l’information sur ses travaux et mobilisations.

À l’arrivée des audiences du BAPE les membres de Haute-Matawinie du MÉPAL nous ont interpellées afin que nous déposions un mémoire.

 

Approche

La plupart des participantEs de la COPH se sont préoccupées des enjeux environnementaux et des impacts sur la santé que pouvait engendrer un projet d’extraction de minerai à ciel ouvert. Après avoir analysé l’angle d’approche des autres intervenants et les angles morts des rapports émis par la mine Nouveau Monde Graphite, nous avons décidé de mettre l’emphase sur les problématiques sociales souvent rapportées dans le contexte de projet minier au Québec qui produisent des effets de boom town, mais qui semblaient être écartés des discussions.

D’emblée, lorsque l’équipe de travail a pris connaissance des travaux de la mine NMG, deux éléments brillaient par leur absence : la pérennité des communautés locales, les effets du navettage (fly-in, fly-out ou drive-in, drive-out) sur les communautés d’accueil ainsi que les impacts sur les femmes.

Ainsi, nous avons couvert avec nos questions et dans notre mémoire les aspects suivants :

Pérennité des communautés locales :

Politique

  • L’importance de consulter les Atikamekw dans une approche nation à nation ;
  • Les notions d’acceptabilité sociale, de démocratie et de consentement
  • Les processus institutionnels d’appropriation du territoire pour sa marchandisation et la désappropriation du territoire pour les autres formes d’occupation du territoire.
  • La liberté d’expression et les rapports de pouvoirs directs et indirects dans la communauté

Socio-économique

  • Les impacts pour les personnes à faibles revenus ;
  • L’augmentation potentielle des coûts des logements ;
  • L’accroissement des inégalités socio-économiques dans la communauté entre les travailleurs-travailleuses de la mine et les autres ;

Filet social

  • La saturation des services sociaux publics et communautaires (santé, services de garde) ;
  • L’ajustement du financement et des ressources en services social et communautaire ;

Travail

  • Les conditions de travail, de santé et sécurité au travail ;
  • La provenance des travailleurs et travailleurs très qualifiés, qualifiés et peu qualifiés afin d’évaluer les retombées réelles en termes d’emplois et de revenu ;

Impacts sur les femmes

  • L’absence de l’analyse différenciée selon les sexes dans les rapports de la mine
  • Les impacts économiques et la précarisation spécifique des femmes dans les communautés d’accueil de projets miniers ;
  • L’accès des femmes aux métiers non traditionnels
    • Recrutement ;
    • L’équité salariale ;
    • Conciliation travail-famille
  • La sécurité des femmes en milieu de travail non traditionnel (harcèlement psychologique et sexuel, équipement adapté)
  • La violence et l’exploitation sexuelles des femmes en contexte de boom town

 

Ainsi, il ne peut y avoir d’acceptabilité sociale si :

  1. Les démarches de consentement n’interviennent pas dès l’exploration.
  2. La population concernée n’est pas informée de l’ensemble des tenants et aboutissants, incluant les impacts sociaux pour les plus défavorisés et pour les femmes.
  1. Les rapports inégalitaires (des genres, économiques, politiques, épistémiques et historiques) interfèrent dans les processus de négociations et d’évaluation des impacts. 
  2. Le projet ne respecte pas les volontés politiques des Atikamekws incluant celles des femmes de la communauté.
  3. Les besoins et les effets éventuels du FIFO-DIDO ne sont pas évalués, que la population n’en est pas informée et qu’on ne prévoit pas des scénarios d’atténuation de ses effets négatifs. Pour ce faire, il faut considérer l’ensemble du mouvement de main-d’œuvre dans la région visée et non seulement les prévisions restreintes aux besoins de la mine.
  4. Des mesures d’atténuation du débalancement économique ne sont pas mises en place (logements, chômage, pouvoir d’achat).
  1. Les impacts spécifiques sur les femmes ne seront pas analysés (ADS+) et que la population n’en sera pas informée, que ce soit en ce qui a trait aux femmes autochtones, aux résidentes de Saint‑Michel‑des-Saints / Saint-Zénon et aux potentielles travailleuses et que des mesures d’atténuation ou d’inclusion ne seront pas proposées.
  2. Les conséquences sur les services publics et communautaires sont négatives tant en Haute-Matawinie que dans Lanaudière et s’il n’y a pas de mesures d’atténuation de prévues ou de ressources supplémentaires affectées.
  3. Des mesures de compensation pour les organismes communautaires autonomes contraignent leur autonomie.

 

Les recommandations du BAPE en lien avec nos critiques :

Les risques plus élevés de violence envers les femmes

En ce qui a trait aux violences envers les femmes, le BAPE recommande une politique de tolérance zéro en matière de consommation de drogue et d’alcool ainsi qu’un engagement de respect envers les communautés locales qui serait signé par les employéEs et les sous-traitants.

Il recommande aussi la mise sur pied par la mine d’un comité de travail réunissant, la sécurité publique, les représentants des municipalités de St-Michel-des-Saints, St-Zénon et de Manawan ainsi que des organismes communautaires spécialisés afin d’évaluer les risques et de mettre en place des mesures adéquates.

Intégration des femmes dans les emplois miniers

Le BAPE recommande que des efforts soient déployés pour intégrer les femmes dans ce secteur d’emploi, qu’un volet inclusion des femmes doive être ajouté au comité Emploi Haute-Matawinie et qu’il doive solliciter la collaboration d’un organisme expert en la matière.

Inégalités socio-économiques

En matière d’inégalités socio-économiques, le BAPE retient uniquement l’indicateur de l’évolution sur des coûts de logements en haute période touristique comme critère d’évaluation et d’analyse des mesures à mettre en place. Bien que cela soit appréciable, nous croyons que de réduire le portrait des inégalités socio-économiques qui surviendront au seul coût du loyer en haute période touristique est trop restrictif et ne donnera pas un portrait juste des impacts de la mine sur la pauvreté et la vulnérabilité.

Cela dit les recommandations du BAPE sont-elles satisfaisantes ?

La question est lancée !

Mémoire déposé au BAPE par le MÉPAL 19-02-2020

Rapport du BAPE sur le projet minier en Haute-Matawinie à St-Michel-des-Saints (1)

 




Revoir notre pensée critique face aux informations qui circulent sur internet

Pas toujours évident de se retrouver dans les informations qui circulent sur internet. Comment distinguer le vrai du faux?

Le MÉPAL vous propose ,cette été, une série de capsules et d’articles qui parlent de la désinformation, des fausses nouvelles ainsi que des théories du complot et de ses mécanismes. Ces capsules développés par Média Animation ont une approche critiques et structurés qui permettent de revoir notre pensée critique face aux théories du complot et aux médias traditionnels.

Une capsule par semaine vous seront proposées sur notre page Facebook, mais vous pouvez également les retrouver toutes sur le site https://theoriesducomplot.be/#ACCUEIL. Vous trouverez également beaucoup d’informations sur le site https://30secondes.org/. Le MÉPAL prépare également pour l’automne 2020 un webinaire sur les médias et la désinformation. 

 

 

 




Repensons le monde: un outils à diffuser

Un outils de réflexion

Alors que plusieurs éléments de la société sont arrêtés, tout peut être remis en question, trié, interrompu pour de bon ou au contraire accéléré, amélioré. C’est l’occasion de repenser individuellement et collectivement le monde dans lequel nous vivons et par le fait même faire une place à une transition écologique axée sur la justice sociale et la solidarité.

On entend « Relançons l’économie au plus vite, relançons la production ! » et, si l’on répondait ensemble : « Surtout pas ! ». 

 Nous avons travaillé sur un outils qui permet d’alimenter des réflexions sur les changements de société, suite à la pandémie. C’est un outils inspiré de l’essai de Bruno Latour: Imaginer les gestes barrières contre le retour à la production d’avant crise.Un atelier d’éducation populaire autonome qui permettra d’alimenter collectivement ces réflexions est aussi en train de mijoter en ce moment au sein de l’équipe du MÉPAL et des membres du Comité d’éducation populaire autonome du MÉPACQ.

En attendant, nous vous invitons à partager cet outils de réflexion dans vos organisations.

Vous pouvez le partagez via notre page Facebook également.

Solidairement,

L’équipe du MÉPAL




La campagne 5-10-15 demande un salaire minimum a 15$ l’heure

Salaire minimum: impossible de sortir de la pauvreté même en travaillant à temps plein!

Le premier mai dernier, à l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs les organisations membres de la campagne 5-10-15, ont  interpellé à nouveau le gouvernement pour lui rappeler la nécessité d’augmenter ce taux à 15 $ l’heure. Cette journée marque également, au Québec, l’entrée en vigueur du nouveau taux horaire minimum à 13,10 $ qui reste insuffisant. Le contexte de pandémie actuel démontre plus que jamais l’importance d’une rémunération adéquate pour les bas salarié-es dont la contribution essentielle, tout particulièrement en temps de crise!

« La pandémie a révélé à quel point les travailleuses et les travailleurs au bas de l’échelle jouent un rôle primordial dans la société. Qu’il s’agisse des employé-es dans les épiceries, du personnel d’entretien ou des préposé-es aux bénéficiaires, pour ne nommer que ceux-là, nous remarquons que bon nombre de services essentiels sont assurés par des personnes à faible revenu, affirme Virginie Larivière, co-porte-parole de la campagne 5-10-15 et porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Il est inacceptable que ces personnes n’arrivent pas à sortir de la pauvreté avec le salaire minimum actuel, même en travaillant à temps plein. Il est clair que ce ne sont pas des primes circonstancielles qui vont régler le problème à long terme. En ce sens, le gouvernement a le devoir impératif de corriger le tir. »

 À propos de la campagne 5-10-15

La campagne 5-10-15 mise sur trois grandes revendications : connaître ses horaires cinq jours à l’avance, avoir dix jours de congé payé en cas de maladie ou pour responsabilités familiales et un salaire minimum de 15 $ l’heure.

Les sept organisations membres de la campagne sont : le Collectif pour un Québec sans pauvreté, le Front de défense des non syndiquéEs (FDNS), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

 

Pour de plus amples renseignements vous pouvez contacter : Jason Brochu-Valcourt, 438 989-3220, jason.brochu-valcourt@csn.qc.ca

COMMUNIQUÉ DE PRESSE OFFICIEL ICI.

SITE WEB DE LA CAMPAGNE ICI.

Vous trouverez également les récentes affiches à colorier sur la page Facebook de la campagne.




Lanaudière, solidaire pendant la crise du COVID-19

Communiqué de presse

24 Mars 2020, Lanaudière –

 

Le 19 mars dernier, le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière à créer, en réponse à cette crise, un groupe d’entraide autogéré afin de faciliter l’entraide entre les personnes notre communauté. 

 

En quelques jours seulement, le groupe facebook a atteint plus de 200 membres et une dizaine de personnes se sont portées volontaires pour aider des personnes coincées chez elles et ayant des besoins essentiels à combler ou soit pour faire du bénévolat dans les organismes communautaires de la région. « Nous sommes fières parce que, chaque jour, cette liste de volontaires s’agrandit. Cela permet de mettre en contact des personnes qui souhaitent aider avec d’autres qui ont besoin d’un coup de main dans ce moment difficile ! » mentionne Jessica Lambert M. Agente de liaison et de mobilisation du MÉPAL. Évidement, les volontaires s’engagent à respecter les recommandations de la santé public afin d’éviter la propagation du virus.

 

Sur ce groupe, les personnes qui ont besoin d’aide et celles qui désir aider peuvent s’inscrire via un formulaire en ligne. Les informations sont consignées automatiquement dans un document partagé qui permet aux gens de se contacter eux-mêmes en cas de besoin.  «La formule du groupe d’entraide autogéré que nous avons mis en place, facilite l’autogestion et permet à la communauté de créer leur propre filet social ! Avec la pandémie, on parle beaucoup de distanciation sociale, mais il faut au delà de la distance physique, continuer à être solidaire» Sarah Girard, coordonnatrice du MÉPAL. Nous invitons les lanaudois et lanaudoises à utiliser cette plate-forme et à s’en inspirer. 

 

Le groupe d’entraide autogéré prend la forme d’un groupe Facebook, où plusieurs initiatives y sont partagées afin de faire connaître les ressources d’aides disponibles dans la région. Par exemples, les téléphones d’amitié de l’AQDR Brandon, le refuge temporaire pour les sans-abris à Joliette, les livraisons de denrées pour les personnes de 70 ans et plus, etc. Un groupe citoyen de St-Damien à même organisé une liste similaire et nous l’a partagée. 

 

La liste des volontaires est aussi disponible pour les organismes communautaires, mais nous tenons à souligner qu’un comité formé d’organisateur.trices communautaires, du CISSS de Lanaudière, de la TPDSL et de la TROCL a également mis en place une initiative qui permet de faire un maillages entre les personnes qui veulent offrir leur services et les organismes communautaires .

 

Comme les besoins augmentent de jour en jour,  le MÉPAL, au nom du groupe d’entraide autogéré, souhaite inviter les personnes en santé et qui ne reviennent pas de voyage à se joindre au groupe d’entraide autogéré et à se porter volontaire ou encore à faire connaître leurs besoins! Pour les personnes qui n’ont pas facebook, veuillez contacter Jessica Lambert au comm.mepal@gmail.com

 

Sinon rendez-vous ici: https://www.facebook.com/groups/201415327811969/

 




DES MESURES DE JUSTICE SOCIALE ET CLIMATIQUE SONT RÉCLAMÉES

Communiqué des presse – 20 février 2020, Joliette 

En prévision des budgets provincial et fédéral 2020, des organismes communautaires de lutte à la pauvreté, des syndicats et des étudiant.es de Lanaudière s’unissent pour revendiquer des mesures fortes pour affirmer la justice sociale et climatique – dès maintenant et pour l’avenir de tous et toutes – au Québec. Des mesures sociales comme une assurance médicaments publique et universelle, un revenu viable pour toutes et tous, des transports publics abordables et accessibles ainsi que la fin des investissements dans l’industrie des hydrocarbures sont parmi les mesures porteuses de justice sociale et climatique identifiées par les membres de la Coalition du 20 février pour la Justice sociale. L’implantation de ces mesures est possible si les gouvernements choisissent d’appliquer une fiscalité progressive.

Le 20 février est une journée mondiale qui vise à rappeler aux gouvernements qu’ils ont la responsabilité de veiller à la réduction des inégalités sociales et au respect des droits de la personne. Selon l’ONU, “La justice sociale est fondée sur l’égalité des droits pour tous les peuples et la possibilité pour tous les êtres humains sans discrimination de bénéficier du progrès économique et social partout dans le monde.” Alors qu’il y a urgence d’agir dans une perspective de justice sociale et pour contrer les changements climatiques, Maya Labrosse, étudiante membre du Comité environnement étudiant Joliette, rappelle que “le Canada a une responsabilité historique quant à la crise climatique. Nous sommes parmi les plus grands pollueurs au monde, mais aussi l’un des pays les plus riches.

 

 

Des mesures pour vivre dans la dignité : un revenu viable et une assurance médicaments publique et universelle

Malgré la richesse de notre pays, les inégalités et la pauvreté sont des problèmes sociaux qui perdurent et qui sont amplifiés par la crise climatique. Parmi les conséquences des changements climatiques, nous notons l’augmentation des prix à la consommation pour les produits alimentaires, ainsi que l’augmentation des problèmes de santé. Il importe que les gouvernements implantent des mesures qui permettent à tout un chacun de répondre à ses besoins de base et de prendre soin de sa santé.

Pour Johanne Saint-Denis et Sylvain Caron, co-portes-paroles du Collectif anti-pauvreté de Lanaudière, un revenu viable, quelle que soit la source du revenu (salaire ou prestations de tous ordres), pour permettre à toutes et tous de vivre dans la dignité, l’accessibilité à des sources d’approvisionnement alimentaire (épiceries, marchés, etc.) de qualité et de proximité, les moyens de transports publics et abordables requis pour s’y rendre, sont des éléments incontournables de la justice sociale. Ces mesures pourraient stimuler la vitalité économique du Québec et réduire les effets de la pauvreté en matière de santé. Par exemple, un revenu viable, en plus d’améliorer les conditions matérielles de vie, pourrait réduire les impacts néfastes de la pauvreté sur la santé, notamment en favorisant l’accès à une alimentation de qualité et en réduisant le stress des personnes.

De plus, afin que tous puissent se soigner adéquatement, “nous souhaitons que toutes les classes de la société, sans égard à leur statut, aient accès aux produits pharmaceutiques souvent nécessaires à l’équilibre des personnes […] Actuellement, c’est bien loin d’être un système universel. Il est anormal que certains membres de notre société en viennent à devoir choisir entre leur santé et leur épicerie” ajoute Kathleen Grenon, vice-présidente à la condition féminine du Conseil central de Lanaudière.

 

Des mesures pour contrer les changements climatiques : sortir des hydrocarbures et rendre les transports collectifs accessibles et abordables

Afin d’éviter que les personnes les plus vulnérables et les travailleuses et travailleurs précaires ne fassent encore plus les frais de la crise climatique et d’assurer la justice sociale envers les peuples autochtones, il importe d’établir des mesures de réduction des gaz à effet de serre. Dans un premier temps, “le Canada doit mettre entièrement et immédiatement fin à tout projet d’exploration, d’exploitation et de transport d’hydrocarbures.” déclare Maya Labrosse. En effet, cette industrie met à mal la souveraineté des peuples autochtones sur leur territoire, détruit les écosystèmes et contribue à la dégradation générale du climat.

Ensuite, il importe de transformer nos modes de transport. En effet, au Québec, le tiers des émissions de transport est produit par le secteur routier, dont une part importante revient aux véhicules personnels.  L’électrification apparaît comme la solution. En ce sens, nous croyons que les gouvernements devraient soutenir financièrement la mise en place d’une tarification sociale selon le revenu, et ce, dans une perspective de gratuité des transports en commun. Les gouvernements devraient, en outre, soutenir financièrement l’implantation d’infrastructures de transports collectifs efficientes.

 

Mesures fiscales

Afin de soutenir les mesures de justice sociale, il importe de favoriser la redistribution des richesses par des mesures fiscales progressives. Notamment, augmenter à neuf le nombre de paliers d’imposition, augmenter les redevances sur les ressources naturelles, rétablir la taxe sur le capital des banques et lutter contre l’évasion fiscale.

Soulignons qu’un régime public d’assurance médicaments est en lui-même une mesure fiscale progressive qui rapporterait. Selon l’Institut de recherche et d’information socio-économique, un régime entièrement public d’assurance médicaments permettrait entre 1 et 3 milliards $ d’économies pour le Québec et jusqu’à 11 milliards $ pour le Canada. Tout ce qu’il faut c’est un peu de courage politique pour appliquer des mesures fiscales plus justes.

 

Le Québec a les moyens d’assurer la justice sociale et climatique !

 

 

 

 




Appel à l’action pour la Journée mondiale de la justice sociale

MISE EN CONTEXTE

«Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités. Le renforcement de la justice, la promotion de l’équité, la démocratie, la participation et la transparence sont les axes de travail proposés par l’assemblée générale des Nations Unies.»1

Dans le cadre de la Journée mondiale de la justice sociale, le 20 février 2020, le Réseau Vigilance Lanaudière lance un appel régional à l’action. Le Réseau Vigilance Lanaudière est une coalition régionale non partisane, formée d’organisations provenant de divers horizons, qui s’est donné comme mission, depuis le début de l’année 2014, de veiller aux intérêts économiques et sociaux de la population lanaudoise et de contribuer à la sauvegarde du modèle social québécois.

Quatre enjeux importants de la région ont été identifiés par le Réseau Vigilance Lanaudière et seront mis de l’avant par des témoignages lors d’une conférence de presse le 20 février 2020 à Joliette. Les enjeux identifier sont : le transport, la justice climatique l’accès aux soins de santé et la sécurité alimentaire.

Le 20 février 2020, le Réseau Vigilance Lanaudière vous invite à faire des actions dans vos milieux afin de rendre ces enjeux plus visibles.

COMMENT PARTICIPER ?                                                                                                                   

Nous sommes à la recherche de personnes qui seraient intéressées à témoigner sur l’un ou plusieurs de ces sujets lors de la conférence de presse. Vous pouvez également nous transmettre des témoignages pour le 12 février 2020 au plus tard afin d’alimenter le communiqué de presse.

Votre organisation peut participer de plusieurs manières :

  • Animez une discussion dans votre groupe ;
  • Organisez des actions de visibilité ;
  • Récoltez des témoignages et partagez-les sur vos réseaux sociaux ;
  • Etc.

MOT-CLIC : #Justicesociale

Nous vous invitons à partager vos actions et témoignages récoltés sur les réseaux sociaux avec ce mot-clic, afin que toutes nos actions s’inscrivent dans un mouvement collectif.

  1. https://www.journee-mondiale.com/



L’ÉPA, c’est quoi ?


L’ÉPA, c’est quoi ? Éducation populaire autonome : ÉPA ? de Mouvement d’éducation populaire autonome, est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International afin de répondre à cette question.

L’ÉPA, c’est quoi ? Voici un court-métrage d’animation de type tableau blanc. Cet outil vise à expliquer  ce qu’est la pratique de l’éducation populaire autonome de façon :

  • simple,
  • ludique,
  • conviviale et
  • accessible.

Ainsi, vous pouvez utiliser le vidéo pour initier vos membres aux principes de l’ÉPA. Ouvrez ensuite la discussion pour appronfondir la compréhension des participantEs.

Finalement, nous encourageons la diffusion et la reproduction de cet outil, il suffit de mentionner la source et de conserver les mêmes modalités ouvertes de partage et d’utilisation.

Pour aller plus loin :

Définition décortiquée de l’ÉPA : http://www.mepal.net/epa-2/epa/

Boîte à outils du CPRF : http://www.educationpopulaireautonome.org/




Colloque populaire régional 2019 « L’ÉPA dans tous ses états ! »

Joliette, 13 novembre 2019 – Le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) tiendra un colloque populaire d’une journée le 27 novembre prochain. Le thème de cette année « L’ÉPA dans tous ses états ! Conscientiser, outiller et célébrer » se terminera sur un petit cocktail en formule Gala. La variété des thèmes abordés met au cœur de l’événement deux principes chers à l’action communautaire autonome : la transformation sociale par la défense des droits et l’approche globale. En mode « éducation populaire autonome » (ÉPA), ce l’événement est organisé par et pour les gens du milieu, mais aussi à la population en générale.

Lieu : Centre André-Hénault (Bosco)

Date : 27 novembre 2019

Heure : 9h à 19h

Le colloque populaire, c’est quoi ?

Le colloque populaire est un rendez-vous régional important. C’est l’occasion de réfléchir collectivement à un thème. Le thème de cette année vise à mettre en lumière ce qu’est l’éducation populaire autonome aujourd’hui dans Lanaudière. En ce sens, des activités de conscientisation, de mobilisation, de réseautage et d’approfondissement des pratiques de l’ÉPA seront au rendez-vous.

 

La journée débutera avec le dévoilement d’un court-métrage d’animation sur l’ÉPA produit et réalisé par le MÉPAL en collaboration avec l’Arche Joliette. Suivra un panel sur le thème : Vie et défi de l’éducation populaire autonome dans Lanaudière en 2019 auquel participeront Véronique Pageau, militante pour le droit au logement, le militant retraité Luc Dugas et des membres de l’équipe d’Action Dignité Lanaudière.

 

De plus, la militante et sociologue Flavie Trudel nous prépare une exposition et une présentation portant sur l’histoire des mouvements sociaux dans Lanaudière. En après-midi, les participant.es auront le choix entre 5 ateliers. Les thèmes de ces ateliers sont :

  • L’histoire du colonialisme canadien et les droits autochtones (Kairos),
  • La justice climatique (CRÉDIL),
  • La lutte contre les mesures de contention en santé mentale (Pleins droits de Lanaudière),
  • La résolution collective de problème (Bernard Wener)
  • Le théâtre-forum comme outils simple et accessible (Pascal Parent de Avatar).

 

À faible coût, l’événement s’adresse aux organismes d’action communautaires autonomes, à leurs membres de CA et à leurs militant(es). Il est aussi ouvert à toute personne ou organisation de la communauté intéressée par la justice sociale et la défense collective des droits.

 

Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site de l’événement via le site du MÉPAL.

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Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière est un regroupement d’organismes lanaudois voué à la promotion et au développement des pratiques d’éducation populaire autonome et à la défense des droits sociaux dans la région.

 

Pour information : Sarah Girard, coordonnatrice au MÉPAL, 450-7524700

 

Pour plus d’information et inscription

Vous trouverez toutes les informations ainsi que la programmation complète sur le site de l’événement : www.journeesurlepa.wixsite.com/2019

 

Pour vous inscrire : https://forms.gle/dSGCFWuygrXhcYVm6

 

Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles, si vous désirez vous impliquer écrivez-nous !

 

Pour partager :

Facebook https://www.facebook.com/events/2714974991859727/

 

 

 




Eau, santé, villégiature : Experts et citoyens préoccupés par les impacts du mégaprojet minier de Nouveau Monde Graphite

Montréal / Saint-Michel-des-Saints, 16 septembre 2019 – Des citoyens et des villégiateurs déposeront ce soir une nouvelle analyse lors de l’assemblée publique du conseil municipal de Saint-Michel-des-Saints concernant les risques à l’environnement, à la santé et à l’économie de villégiature que pose le mégaprojet minier de Nouveau Monde Graphite, situé entre les parcs du Mont Tremblant et du Lac Taureau.

 

« C’est une sonnette d’alarme, un gros drapeau rouge : tout comme nous, les experts ministériels qui révisent actuellement le projet ont de grandes préoccupations concernant les impacts anticipés de ce mégaprojet minier dans la région », insiste May Dagher de la Coalition citoyenne des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (COPH).

 

Dans une analyse d’une dizaine de pages, les membres de la COPH résument les grandes préoccupations émises à ce jour par les experts ministériels dans le cadre de l’évaluation environnementale du projet, notamment :

 

  • Risque de contamination de l’eau à perpétuité : Les experts ministériels estiment que le promoteur n’a pas démontré comment il compte éliminer les risques de contamination de l’eau associés aux 107 millions de tonnes de déchets miniers toxiques qui seront laissés sur le territoire de la municipalité, dont plus de 50% sont générateurs d’acide.
  • Impacts sur la santé et la qualité de vie en milieu de villégiature : Les experts ministériels indiquent que les modélisations actuelles prévoient des dépassements de normes et ne sont pas adéquates quant à la qualité de l’air (poussières) et les nuisances par le bruit dans ce milieu de villégiature. Ils s’inquiètent des stress psychosociaux anticipés et recommandent des études conforment avec l’Organisation mondiale de la santé.
  • Une zone tampon inadéquate : La zone tampon actuellement prévue de 1km serait inadéquate et les experts ministériels recommandent des études plus poussées sur un rayon de 3km, voire 6km concernant différentes nuisances anticipées, dont le bruit, de même que concernant le plan de rachat et de relocalisation de résidences limitrophes.
  • Émissions de gaz à effet de serre : Les experts ministériels constatent que la viabilité technique et financière d’une mine « tout électrique » que met de l’avant le promoteur dans ses campagnes publicitaires n’est pas démontrée. Cela, combiné au déboisement de plus 300 hectares pour la mine, occasionneraient des émissions additionnelles de gaz à effet de serre très importantes que les experts recommandent de documenter.

 

Assemblée du conseil municipal ce soir (16 septembre, 19h)

Mme Dagher : « Nous demandons aux élus municipaux d’arrêter de se fermer les yeux, d’arrêter de se croiser les bras, et d’arrêter de se fier uniquement aux paroles de la compagnie. Nous demandons à la municipalité de se doter de ses propres experts indépendants pour contrevérifier l’information et de remplir son mandat de protection de la santé et de l’environnement de ses citoyens ».

 

Un BAPE cet automne?

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement du Québec (BAPE) examinera le projet minier plus tard cet automne ou à l’hiver 2020, dépendamment de l’évolution de l’analyse des ministères et des réponses du promoteur.

 

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Pour information :

May Dagher, Coalition citoyenne des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie, c.438-820-5800

 

La Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (COPH) représentent une centaine de propriétaires, villégiateurs, commerçants du secteur de Saint-Michel-des-Saints. La vision de la Coalition privilégie des projets économiques axés sur la villégiature et le récréotourisme et clairement orientés vers le respect des paysages, de la nature et de la tranquillité des lieux. Voir la campagne « Pour la vraie nature de Saint-Michel-des-Saints » ici : www.lacoph.com et pétition

 

2019-09-16-NouveauMondeGraphite-AnalyseExpertsMinisteriels




Lanaudière se mobilise pour la planète !

En route vers le 27 septembre!

Un mouvement mondial pour la planète prend forme actuellement. Il s’étend maintenant dans 22 pays à travers le monde. Répondant à l’appel de Greta Thunberg, une jeune militante suédoise, les jeunes partout dans le monde font la grève pour le climat tous les vendredis depuis maintenant plusieurs semaines. Devant l’inaction des gouvernements qui ne prennent pas au sérieux la menace climatique, ces jeunes ont décidé d’agir ! Ils réclament que nos gouvernements prennent leurs responsabilités et mettent en place des mesures de transition énergétique et des politiques audacieuses pour contrer la crise climatique.

Le 27 septembre prochain un appel mondial à la grève pour le climat est lancé. Cet appel vise à rallier un maximum d’associations étudiantes, de syndicats, de groupes communautaires et de citoyen.nes à travers le monde. Chaque semaine, de nouveaux groupes se joignent au mouvement.

Activité de création de porteurs de paroles

Le comité régional de mobilisation propose de faire des porteurs de paroles dans les différents organismes communautaires, les milieux de travail ainsi que les écoles de la région afin de faire savoir au gouvernement quelles sont les inquiétudes de nos communautés et lui démontrer qu’il est urgent qu’il prenne plus d’initiatives. 

Les porteurs de paroles seront exposés lors de la mobilisation du 27 septembre 2019 à Joliette.

Créer des porteurs de paroles permet de:

  • préparer vos groupes à cette mobilisation;
  • réfléchir collectivement à des enjeux qui nous touchent;
  • mobiliser certain.es personnes qui ne pourront peut-être pas être sur place en personne, les enfants du primaire par exemple qui seront particulièrement touchés par la crise dans les prochaines années.

Le but lors de la mobilisation : attirer l’attention des passantEs et montrer qu’il y a une mobilisation forte dans Lanaudière.

 

Voici les différents outils de mobilisation disponibles:

Outil pour la création de porteurs de paroles

Un outil explicatif pour mobiliser vos instances.

5 raisons de se mobiliser le 27 septembre.

Ressources disponibles.

Affiche 

Logo la planète s’invite dans le communautaire

Événement Facebook

Un texte de Louise Morand avec des propositions d’actions

 

 




Une nouvelle étude confirme les risques financiers de Nouveau Monde Graphite

Pour que les voitures électriques aient meilleure mine : Une nouvelle étude confirme les risques financiers de Nouveau Monde Graphite

 

Montréal, 21 juin 2019 – Alors que la minière Nouveau Monde Graphite tient aujourd’hui son assemblée annuelle des actionnaires, la Coalition citoyenne des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (COPH) rend publique une nouvelle étude qui confirme les nombreux risques financiers de son projet visant le marché des pilles pour les voitures électriques.

 

« L’étude que nous rendons publique aujourd’hui soulève de nombreuses questions et de nombreux drapeaux rouges.  Nous mettons en garde le gouvernement, Investissement Québec et la Caisse de dépôt de ne pas engouffrer davantage de millions d’argent public dans ce projet sans des analyses plus poussées », insiste Paul Comeau, membre de la coalition citoyenne.

 

Les citoyens ont mandaté l’organisme MiningWatch Canada et l’ingénieur minier Jim Kuipers pour faire l’analyse du projet. L’étude d’une vingtaine de pages a été transmise à Investissement Québec et la Caisse de dépôt le 6 juin dernier. Les institutions financières auraient investi environ 15 millions dans ce projet à ce jour.

 

Projet hautement spéculatif 

Dans l’étude d’une vingtaine de pages, l’ingénieur minier de 35 ans d’expérience conclut que la viabilité économique du projet « n’est pas démontrée ». La firme Kuipers & Associates juge les hypothèses financières de la minière comme « optimistes et peu prudentes ». Il conclut que le projet est « vulnérable » face aux « grands joueurs internationaux qui contrôlent le marché du graphite », lequel se resserre. Il souligne que la multinationale Imerys, pourtant déjà implantée au Québec, a récemment préféré acheter un autre projet plutôt que celui-ci.

 

Revenus surestimés, coûts sous-estimés

L’ingénieur minier note que le prix du graphite prévu dans l’étude de faisabilité (1730 $US) est incohérent avec les prix prévus à court terme et dans les études précédentes (1124 $US à 1532 $US), soit un écart de 11 à 35%. Il estime que le taux de change de 0.76:1.00 $CD/US prévu sur plus de 20 ans est peu prudent et gonfle les revenus. Du côté des dépenses, nombreux coûts sont sous-estimés ou non documentés adéquatement, notamment les coûts pour la gestion de 107 millions de tonnes de déchets miniers, le traitement des eaux contaminées, la restauration du site après la fermeture, les mesures de mitigation pour la poussière et le bruit, de mêmes les compensations pour les résidents limitrophes, la municipalité et la Nation autochtone.

 

Une mine « toute électrique » : réalité ou poudre aux yeux?

Kuipers & Associates observe que la viabilité technique et économique d’une mine « toute électrique » n’est pas démontrée: les coûts de capitalisation et d’opération de cette technologie ne sont pas détaillés nulle part dans les documents de l’entreprise. Le promoteur prévoit recourir au diesel au départ, pendant cinq ans, et possiblement le maintenir à long terme.

 

Chute de 50% du prix de l’action

Dans ce contexte, la coalition citoyenne conclut qu’il n’est pas étonnant de constater que les investisseurs ne sont pas au rendez-vous et que le cours de l’action de la compagnie a chuté de 50% au cours des 20 derniers mois.

 

Rappelons que le projet minier est situé dans un milieu sensible entre le Parc national du Mont Tremblant et le Parc régional du Lac Taureau. S’il est autorisé, il deviendrait la plus grande mine à ciel ouvert dans le sud du Québec avec une fosse de 2.6km de longueur et plus de 100 millions de tonnes de déchets miniers produits. Le projet sera devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement au cours de la prochaine année.

 

Pour information :

May Dagher, Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie, c.438-820-5800

 

La Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (COPH) regroupe des propriétaires, villégiateurs, commerçants du secteur de Saint-Michel-des-Saints. La vision de la Coalition privilégie des projets économiques récréotouristiques clairement orientés vers le respect des paysages, de la nature et de la tranquillité des lieux. www.lacoph.com et pétition