(Joliette, le 9 mars 2017) –
L’évènement, organisé conjointement par le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) et le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Lanaudière à Joliette, a réuni au total près d’une centaine de personnes de la région qui sont venues s’informer sur cet enjeu.
La conférence était donnée conjointement par Mme Ève-Lyne Couturier, chercheure à l’IRIS, et Sylvia Bissonnette, coordonnatrice à la recherche et à la formation au Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec. Cette conférence a permis d’apporter quelques nuances au débat et d’identifier les impacts positifs et négatifs d’un revenu minimum garanti. L’implantation d’un tel projet trouve un écho favorable de part et d’autre du spectre politique dans des visions opposées de ce que pourrait apporter cette initiative. La droite y voit la possibilité de se libérer de la main mise du gouvernement sur un ensemble de domaines. La gauche se demande quel sera le rôle social du gouvernement et quels impacts auront les transformations sur notre filet social.
Les effets étudiés de projets pilote sous différentes formules dans le monde permettent toutefois de dresser un bilan somme toute positif, bien que plusieurs variables ne permettent pas encore de transposer toutes les données. Il apparaît toutefois que les initiatives les plus probantes ont été assistées par des organismes ressources ou chapeautées par une communauté.
Sylvia Bissonnette du FCPASQ, tenait pour sa part à mettre de l’avant le Revenu social universel garanti (RSUG) qui s’inscrirait plutôt dans un projet de société plus global. Ce revenu devrait obligatoirement s’accompagner de services publics universels et gratuits pour améliorer l’ensemble des conditions de vie des personnes du Québec et offrir une véritable couverture des besoins essentiels identifiés dans la Loi sur l’aide aux personnes et aux familles.